En 2015, Sylvère Lamotte présente sa première création, Ruines, un duo, accompagné d’un musicien live, réinterprétant des grandes figures de l’iconographie religieuse et populaire (pièce qui reçoit le Prix Beaumarchais SACD 2016) puis Les Sauvages en 2017, un quintet masculin à partir duquel il interroge la dimension corporelle des relations de groupe. En 2019, il crée L’Echo d’un infini, pièce pour six danseurs qui interroge le lien transgénérationnel.
En 2021, il crée Tout ce fracas, quatuor pour trois danseuses et un musicien live. La pièce est née d’une recherche au long cours (2012-2019) en immersion dans les centres de réhabilitation et hôpitaux autour de la question de la réappropriation sensible du corps. Son fondement prend racine dans l’expérience de corps de danseuses porteuses de handicap apparents ou non.
En 2023, il approfondit ce questionnement dans Danser la Faille, une conférence dansée sur les corps empêchés. Durant la saison 22-23, il crée ses deux premiers spectacles adressés à tous les publics dès l’enfance Voyage au bout de l’ennui et la fabuleuse histoire de Basarkus, ce dernier en collaboration avec l’Académie Fratellini.
Depuis les débuts de la compagnie, il multiplie les collaborations avec les élèves de dernière année du CNDC d’Angers, du CNSM de Paris et de l’Académie Fratellini pour lesquels il créé plusieurs pièces de répertoire. Il collabore également avec le théâtre, notamment sur la pièce Un furieux désir de bonheur, mise en scène d’Olivier Letellier, ainsi qu’un Sacre de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix.