Né en 1987, Sylvère Lamotte se forme à la danse contemporaine au Conservatoire national de Région de Rennes, puis au Conservatoire national de Danse de Paris. En 2007, alors en dernière année au Junior ballet, il intègre le Centre chorégraphique d’Aix-en-Provence au sein du GUID (Groupe Urbain d’Intervention Dansée), programme initié par le Ballet Preljocaj.
Curieux des univers de chacun, ouvert à diverses influences, Sylvère Lamotte travaille en tant qu’interprète auprès de chorégraphes aux univers variés : Paco Decina, Nasser Martin Gousset, Marcia Barcellos et Karl Biscuit, Sylvain Groud, David Drouard, François Veyrunes, Alban Richard, Perrine Valli et Nicolas Hubert.
Nourri de chacune de ces expériences, de chacun de ces langages, il en retient un goût pour la création collective et le mélange des influences. Il fonde en 2015 la compagnie Lamento au sein de laquelle il explore, en tant que chorégraphe et interprète, ses propres pistes de travail. Particulièrement attaché à la danse contact, Sylvère Lamotte expérimente notamment les moyens d’en faire varier les formes.
Cette même année, il créé Ruines en 2015, Les Sauvages en 2017, L’écho d’un Infini en 2019, Tout ce fracas en 2021, Voyage au bout de l’ennui et la fabuleuse histoire de BasarKus en 2022 puis Danser la faille en 2023.
Depuis les débuts de la compagnie, il multiplie les collaborations avec les élèves de dernière année du CNDC d’Angers, du CNSM de Paris et de l’Académie Fratellini pour lesquels il créé plusieurs pièces de répertoire. Il collabore également avec le théâtre, notamment sur la pièce Un furieux désir de bonheur, mise en scène d’Olivier Letellier, ainsi qu’un Sacre de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix.